Aider l’employeur à identifier et évaluer les risques au sein de son entreprise en tenant compte de l’état de santé des travailleurs constaté au cours de leur suivi individuel.
Conseiller l’employeur sur la prévention des risques dans l’entreprise et l’aider à établir un plan d’action de prévention.
Réaliser l’étude d’un poste de travail, pour quoi faire ?
Conseiller l’employeur pour l’aménagement du poste de travail afin de prévenir les risques professionnels et de tenir compte de la présence éventuelle d’un problème de santé ou d’un handicap.
Conseiller le travailleur sur les mesures de prévention à respecter à son poste de travail pour préserver sa santé.
Actualiser la connaissance du poste de travail avant tout avis d’inaptitude émis par le médecin du travail.
Accompagnement dans la prévention des risques psycho-sociaux
Accompagner la prévention des risques psycho-sociaux, pour quoi faire ?
Sensibiliser et informer les travailleurs sur les risques psycho-sociaux (RPS), c’est-à-dire sur les facteurs organisationnels, relationnels ou éthiques à l’origine de pathologies notamment psychiques.
Aider à identifier et à évaluer les risques psychosociaux au sein de l’entreprise.
Mettre en évidence et proposer les facteurs de protection au sein de l’entreprise.
Orienter l’employeur ou le travailleur vers des partenaires de soin ou du maintien en emploi, si besoin.
Participation aux réunions du CSE/CSSCT relevant des sujets de santé, sécurité et conditions de travail
Faire participer le SPSTI aux réunions de CSE*/CSSCT**, pour quoi faire ?
Informer et conseiller les représentants des travailleurs notamment dans le cadre des réunions de CSE/CSSCT sur les questions touchant aux conditions de travail et aux actions de prévention en matière de santé et de sécurité.
Promouvoir la santé, la sécurité et l’amélioration des conditions de travail dans l’entreprise.
Rendre compte de la situation générale de la prévention des risques professionnels dans l'entreprise, dans le respect du secret médical.
* CSE pour Comité Social et Economique ** CSST pour Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail
En savoir plus
Les différents suivis individuels
S.I.A. : Suivi Individuel Adapté - visite tous les 3 ans maximum
Travailleurs de moins de 18 ans,
Femmes enceintes,
Travailleurs de nuit,
Titulaires pension invalidité,
Handicapés RQTH
S.I.R. : Suivi Individuel Renforcé - visite tous les 2 ans maximum
Amiante,
Plomb sous certaines conditions,
Agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction,
Agents biologiques des groupes 3 et 4,
Rayonnements ionisants,
Hyperbare,
Chute de hauteur lors des opérations de montage/démontage d’échafaudages,
Travaux sous tension,
Moins de 18 ans effectuant des travaux interdits susceptibles de dérogations, conduite de certains équipements de travail pour lesquels une autorisation de conduite est nécessaire,
Travailleurs pour lesquels l’employeur juge nécessaire de déclarer un risque autre motivé par un écrit
S.I.S. : Suivi Individuel Simple (autres travailleurs) - visite tous les 5 ans maximum
La visite d’embauche : Visite d’Information et de Prévention (VIP) ou examen médical d’aptitude
La visite d'embauche, pour quoi faire ?
S’assurer que le poste que prend un travailleur n’est pas de nature à porter atteinte à sa santé et que le travailleur n’est pas atteint d’une affection dangereuse pour les autres.
Informer le travailleur, au regard de la connaissance de son état de santé, sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail, et le cas échéant, sur le suivi médical nécessaire.
Sensibiliser le travailleur sur les moyens de prévention à mettre en œuvre.
Le suivi périodique de l’état de santé du travailleur
Le suivi périodique de l’état de santé, pour quoi faire ?
S'assurer en connaissance des risques de l’entreprise, que le poste du travailleur n’est pas de nature à porter atteinte à sa santé et que celui-ci n’est pas atteint d’une affection dangereuse pour les autres.
Informer le travailleur, au regard de la connaissance de son état de santé, sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail, et le cas échéant, sur le suivi médical nécessaire.
Sensibiliser le travailleur sur les moyens de prévention à mettre en œuvre.
Préconiser des aménagements de poste, dans certains cas. Le cas échéant statuer sur un avis d'adptitude ou d'inaptitude.
Vérifier dans certaines conditions, après un arrêt de travail, que la reprise au poste ne présente pas de risque pour la santé du travailleur ou celle de ses collègues.
S'assurer que le poste de travail repris par le travailleur, ou le reclassement envisagé conjointement avec l’employeur, est compatible avec l’état de santé du travailleur.
Préconiser l’aménagement, l’adaptation du poste ou le reclassement du travailleur si cela s’avère nécessaire ainsi que les mesures de prévention adaptées.
La visite de pré-reprise pendant un arrêt de travail
La visite de pré-reprise, pour quoi faire ?
Anticiper pendant l'arrêt de travail les conditions qui faciliteront un retour au poste le moment venu ou un éventuel reclassement compte tenu de l’état de santé du travailleur.
Favoriser le maintien dans l’emploi des travailleurs et éviter la désinsertion professionnelle.
Préconiser le plus tôt possible d’éventuels aménagements de poste de travail, un reclassement ou des formations professionnelles.
Faire bénéficier le travailleur, autour de ses 45 ans, d’un temps d’échange personnalisé avec un professionnel de la santé au travail sur son état de santé et son poste de travail, afin de favoriser la poursuite de sa carrière professionnelle en bonne santé.
Évaluer les éventuels risques de désinsertion professionnelle, en prenant en compte l’évolution prévisible de ses capacités en fonction de son parcours professionnel, de son âge et de son état de santé.
Sensibiliser le travailleur aux enjeux du vieillissement au travail et à la prévention des risques professionnels.
Assurer une transition du suivi individuel de l’état de santé du travailleur entre sa période d’activité et sa retraite.
Établir une traçabilité et un état des lieux, à date, de certaines expositions aux facteurs de risques professionnels auxquels a été soumis le travailleur.
Mettre en place au moment de la retraite une surveillance médicale en lien avec le médecin traitant et le médecin conseil de la CPAM si les expositions rencontrées au cours de la carrière le requièrent.
Informer des démarches à effectuer pour bénéficier d’une surveillance post-professionnelle.
Vérifier dans certaines conditions, après un arrêt de travail, que la reprise au poste ne présente pas de risque pour la santé du travailleur ou celle de ses collègues.
S'assurer que le poste de travail repris par le travailleur, ou le reclassement envisagé conjointement avec l’employeur, est compatible avec l’état de santé du travailleur.
Préconiser l’aménagement, l’adaptation du poste ou le reclassement du travailleur si cela s’avère nécessaire ainsi que les mesures de prévention adaptées.
Assurer une transition du suivi individuel de l’état de santé du travailleur entre sa période d’activité et sa retraite.
Établir une traçabilité et un état des lieux, à date, de certaines expositions aux facteurs de risques professionnels auxquels a été soumis le travailleur.
Mettre en place au moment de la retraite une surveillance médicale en lien avec le médecin traitant et le médecin conseil de la CPAM si les expositions rencontrées au cours de la carrière le requièrent.
Informer des démarches à effectuer pour bénéficier d’une surveillance post-professionnelle.
Faire bénéficier le travailleur, autour de ses 45 ans, d’un temps d’échange personnalisé avec un professionnel de la santé au travail sur son état de santé et son poste de travail, afin de favoriser la poursuite de sa carrière professionnelle en bonne santé.
Évaluer les éventuels risques de désinsertion professionnelle, en prenant en compte l’évolution prévisible de ses capacités en fonction de son parcours professionnel, de son âge et de son état de santé.
Sensibiliser le travailleur aux enjeux du vieillissement au travail et à la prévention des risques professionnels.